Retrouvez sur cette page toutes nos infos concernant le déroulement du festival Kill Your Pop qui démarre jeudi 7 avril avec les punks de Cheveu au Consortium (18h). Concrètement, on publiera tous nos comptes-rendus ici, appelez ça du live-blogging raté car on n’aura pas le courage de mettre à jour le bordel toutes les 5 minutes. En revanche, quand notre verre de bière lâchera nos mains, on se permettra de poster quelques conneries et de vrais reports des concerts qu’on vivra. Suivez-nous, follow us, #KYP, please RT.

(Photo : Haut Les Badges)

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Lundi 11 avril, 00h56.

The End.
Nos meilleurs moments, à chaud : Deerhunter, Shackleton, Tristesse Contemporaine, Motorama.

Et pour vous, quels ont été les moments marquants ? votre top 3 ? best gigs ? blabla ? Lachez vos com’s.

Enfin, vous pouvez revivre ci-dessous l’intégralité du festival, du moins là où on s’était faufilés.
Ah et les photos postées sur Instagrid sont cools.

 

Lundi 11 avril, 00h03.

On blague ! Evidemment qu’on était cachés au Flannery’s pour suivre la fin du festoche avec Motorama.

Un groupe russe dans un pub irlandais à Dijon, on ne pouvait pas faire plus original… Plongés dans une ambiance boisée au pub Le Flannery’s, les verdures alpines et l’eau de source projetés sur un écran nous invitent au voyage visuel et sonore. On pourrait se croire parachutés dans une cabane de montagne des Pyrénées. D’ailleurs, ce décor posé nous rappelle instantanément celui des video-clips de leur dernier album « Alps » sorti fin août dernier (en téléchargement gratuit sur leur site) et quand ils se mettent à jouer harmonieusement, on se plonge avec nostalgie dans nos années d’enfance où l’on jouait à cache-cache dans les sapins (qui n’étaient autres que des thuyas séparant la clôture de notre cher voisin). Autant dire qu’hier soir Motorama ont fait une prestation aux montées excitantes d’adrénaline dignes des montagnes russes. La cold wave psychée qu’ils composent si bien les placent directement sur l’arbre généalogique comme fils de Joy Division et New Order, frères d’Interpol et cousins de The National. Avec leurs allures de premier(es) de classe, ils transmettent pourtant une énergie frénétique en live. Le chanteur se dandine de droite à gauche, façon poupée russe épileptique sous l’oeil de la tête de tigre accroché au clavier (pour de faux bien sur). Et le public aussi se dandine : Dijon est dans la vibe pour une fois, et ça remue bien dans cet espace confiné et intimiste. On aurait presque pu faire un grand cercle et danser tous ensemble une danse traditionnelle en buvant quelques shoots de vodka au sapin et en alternant quelques balancements de pieds. Quelle clôture de festival ! On ne pouvait rêver mieux : KYP nous a fait voyagé sur les ondes sonores et on en redemande. En tout cas, on espère vivement une édition 2012.

– Pomeline D.

 

Dimanche 10 avril, 23h09.

#KYP c’est fini, on n’a pas pu suivre cette dernière journée mais d’après les échos ici et là c’était super chouette, et sous un sunny Dijon. Big up.

 

Dimanche 10 avril, 09h45.

Avant dernière journée. Let’s go !

Bistrot Quentin. La Féline est un trio singulièrement bien composé : une voix sensuelle et accrocheuse posant ses griffes sur sa guitare, des pattes de velours sur un clavier, et une batterie. Quand le trio vient jouer ses balades envoutantes devant le Quentin en début de soirée pour un concert gratuit, on se projette déjà dans ces fêtes et festivals d’été telle que la Fête de la Musique, où tous les ingrédients seraient réunis pour se laisser séduire et emporter à Dijon-Plage : soleil couchant, chaleur printanière qui redescent doucement, bières à disposition, jolie vue sur les Halles et un décor improvisé par le groupe avec boules argentées au sol se baladant au gré du vent. Des sons parfois nouvelle vague 80’s, une voix légèrement 60’s, des mélodies bien 2011, La Féline traverse les époques avec son folk/rock accrocheur. Groupe bien sympathique et sans prétention : on resterait bien des heures à les écouter dans ce cadre agréable.

Péniche Cancale. Julie Tippex est la reine des boums booms party’s, si bien que les filles avaient ressortis leurs boom boom shorts et les robes imprimées liberty à la Péniche Cancale hier soir. Ambiance branchée-décalée à la Péniche au milieu des ballons rouges et blancs. Même si ça swingue timidement au début de soirée, les corps se déhancheront plus tard sur un set de plus en plus boogie woogie. Normal, c’est le mix du label Rough Trade qui envoie punk et new wave. Alterner concert et dj set reste plutôt bien pensé car on se retrouve plongé dans des ambiances différentes au fil des heures, et c’est plutôt cool. Club Julie distribue des étiquettes où l’on inscrit son prénom pour une tombola : même si ça fait très speed-dating, on se prend facilement au jeu. On peut également envoyer des cartes postales de Dijon à son groupe préf’. Tirage au sort avec Matt Le Corbac qui a gagné la fameuse tombola : le sac Julie Tippex avec plein de cadeaux. Il se fera d’ailleurs agressé par un « Matt Le Corbac, file moi ton sac »… Club Julie, c’est des soirées sympathiques sur un ton humoristique et un booking de concerts intéressants. Une ambiance qui s’est d’ailleurs bien adaptée au lieu atypique qu’est la Péniche Cancale.

-Pomeline D.


Samedi 9 avril, 14h05.

Retour sur la grande soirée d’hier à La Vapeur.

Autant dire que la venue de Deerhunter à Dijon hier soir était plus qu’attendue. Avec seulement trois dates prévues en France depuis la sortie de leur album mythique « Halycon Digest » à l’automne dernier, un LP qui aura dorloté entre douceur et nostalgie certains jours d’hiver glacial. La soirée s’annonçait donc exceptionnelle et bien rock n’&roll, d’autant plus que le premier groupe, Lower Dens a bien préparé le terrain. Les esprits s’échauffent donc doucement avec ce groupe malheureusement que très peu connu. Alternant balades vaporeuses et morceaux énergiques, agrémentées d’une voix aussi mystique qu’austère et grave de la chanteuse Jana Hunter (pure concidence d’ailleurs et aucun lien de parenté avec Deerhunter), on reste agréablement surpris par cette technique musicale déjà bien domptée. Le concert s’achève sur une belle « battle » instrumentale qui nous rappelle légèrement le live de The XX.

La transition est parfaite « stylistiquement » parlant avec Deerhunter qui enchaîne sur des morceaux très vifs et efficaces qui mettent le public en état de trans’ de manière presque immédiate. Les morceaux se suivent et se prolongent indéfiniment pour le plus grand bonheur de nos sens émoustillés par cette orgie sonore. Deerhunter ont une maitrise parfaite instrumentale et vocale, et il est clair que ce groupe est fait pour la prestation scénique. Bradford Cox, le chanteur, d’apparence frêle nous laisse stupéfaits devant tant d’énergie envoyée. Les jeux de regards qu’ils lancent au public, ces montées en puissance de riffs font encore grimper la température de quelques degrés dans le club de La Vapeur. Le rappel ne fera que confirmer cette jouissance collective du public. Deerhunter restera un de ces live marquants de 2011, on en reste béat et on remercie KYP pour ce fabuleux concert !

– Pomeline Delgado

Vendredi 8 avril, 19h30.

Tristesse Contemporaine au Consortium. Court mais très très fat, minimaliste et classe. Les images de films asiatiques débiles qui ont été diffusées pendant le set ont joué pour beaucoup.

 

Vendredi 8 avril, 16h45.

Au fait, on vous a pas raconté mais le live de Shackleton était un moment épique. Le premier kick est arrivé au bout de 45 minutes, que des combinaisons de salopard, des sirènes et chants tribals ahurissants, une atmosphère de pure pression qui a secoué l’assistance. Côté technique, Sam Shackleton a levé les yeux de son macbook 2 fois pour vérifier qu’on était toujours là, et ouais, la petite foule qui s’est prise au jeu du maître Anglais a plutôt été conquise par la richesse de ses productions. Vêtu d’une simple chemise à fleur, le paquet de tabac à rouler dans la poche avant, ce type qui a une dégaine à jouer dans Snatch semblait incroyablement possédé par sa musique. Instant magique : les applaudissements de fin de live ont eu comme effet de voir Shackleton se liquéfier, sourire et allure gênés : le gaillard n’est pas trop à l’aise avec la célébrité et les lumières. On a eu la chance de discuter avec lui pendant près d’une heure en fin d’après-midi, l’entretien sera rapidement dévoilé. Un sacré artiste, touchant et simple. Shackleton à Dijon les mecs, big up Kill Your Pop.

 

Vendredi 8 avril, 11h49.

Ce soir mise en bouche pour le concert de Deerhunter à La Vapeur, avec Lower Dens et Galactic Classics :
« @valerian7000 : bon j’vais mieux. prêt pour passer du post punk et de la no wave ce soir à la Vap. Et un peu de soft rock. »

Magnez-vous de réserver vos places.

 

Vendredi 8 avril, 10h49.

Retour sur la prestation de Cheveu au Consortium hier soir, à l’heure de l’apéro.

S’il y a des groupes au genre indéfinissable, Cheveu en fait parti. Capillairement parlant, Cheveu a un style bien à part, oscillant entre le punk, l’electro, le rock avec parfois des consonances pop. Tout ce mélange aboutit à un cocktail explosif, le genre de cocktail de fin de soirée, où tu mélanges toutes les saveurs auxquelles justement tu ne pensais pas. Mais ça s’avère avoir bon goût. D’ailleurs explosif est bien le mot, car à chaque moment, on s’attend à ce que soit une touche de clavier valse, ou qu’un de nos tympans meurt. Cheveu bricole, comme à la maison, avec ses instruments artisanaux, arrangés par bouts de scotch, tout cela pour un résultat ambiance fête adolescente où on a envie de gesticuler et danser de manière déstructurée. D’ailleurs, tout le monde remuait une partie de son corps, de manière discrète pour certains, plus délurée pour d’autres, mais l’essentiel est là : Cheveu nous a fait swinguer autant que nos tympans ont saigné (cela dit, pas pire que Yussuf Jerusalem il y a quelques mois). Les cris bestiaux du chanteur ne font qu’accentuer cette ambiance un peu dingue à tel point qu’on se croirait à Berlin, dans un vieux hangar désaffecté.

– Pomeline Delgado

Merci à Mister B pour la photo.


Vendredi 8 avril, 01h55.

« Thank your for inviting me, it was great » – Sam Shackleton. Sans surprise, le bonhomme nous a tué. Plus d’infos dans les heures à venir.

Jeudi 7 avril, 19h05.

On est sur le point d’interviewer Shackleton, au bistrot, pépère.

 

Jeudi 7 avril, 11h30.

Le boss de Kill Your Pop a parlé au canard local. A consulter ici.

 

Jeudi 7 avril, 9h15.

On vous rappelle que la plus belle affiche du festival c’est ce soir avec Shackleton en live à la Péniche Cancale. Oui oui, c’est bien ce mec qui a fait un Fabric mix fantastique y’a pas longtemps et qui a l’habitude de retourner des foules entières à Berlin ou Tokyo. Nous passerons également des disques de house ce soir aux côtés de Panorama et The Drone. La bonne franquette.