Chers lecteurs, chères lectrices, l’heure est grave. Notre article intitulé Le gros merdier des élections à l’université de Bourgogne a suscité bien des réactions sur les interweb dijonnais. Nos informateurs ont ainsi repéré un message sur Facebook nous étant destiné, sorte de « réponse » que nous nous permettons de publier ici. Comme le post de ce jeune homme s’avère être truffé d’insultes à l’égard de Sparse, j’ai pris la décision, moi, Thierry Relent, d’y réagir point par point.
Vive l’université, et vive la France !

Avant de démarrer, je vous propose de constater l’élément déclencheur, le message posté par cet internaute jeudi dernier en fin d’après-midi. Attention, renvoyez les enfants dans leur chambre, il y a, comme je vous le disais en préambule, quelques vilains mots. Pop-corn et coca light, acte 2.

 

 

Mes réponses :

« Un sous site crétin avec des gens qui ne savent pas écrire »

Merci pour tous ces compliments, cher internaute. Malgré tout, j’aimerais connaître ta définition de l’expression « sous site » utilisée en début de phrase. Veux-tu dire par là que Sparse n’est pas un vrai site ? Comment l’expliques-tu d’un point de vue technique ? Tu manies le second degré ? Répond-nous asap s’il te plaît. Je m’arrête aussi un instant sur l’adjectif « crétin » pour te signaler qu’à aucun moment l’article de Sparse en question ne comporte d’insulte à l’égard de quiconque. Comme dirait Frédéric Nihous : « L’insulte est le seul argument des pauvres d’esprit ». lol.

 

« J’aimerai dire ceci (mais je doute que mon commentaire passe la censure!^^) »

C’est bien dommage de ne pas avoir exposé le fond de ta pensée directement dans les commentaires de l’article. Nous prenons en général le temps de répondre aux messages très critiques à notre égard, comme tu peux le constater ici. Cela-dit, on est plutôt ravis de voir cet étalage sur Facebook, réseau social très fréquenté où les likes et comments explosent régulièrement. Notre audience s’est ainsi vue maximisée.

 

« J’espère que les étudiants de l’uB (dont pitié, dites-moi que vous n’avez pas fait partie, nous avons un certain standing)… »

J’ai une sale nouvelle pour toi. La plupart des rédacteurs de Sparse sont, ou ont été, étudiants à l’université de Bourgogne. Par contre, quand tu dis « nous avons un certain standing », j’ai l’impression que tu as une fâcheuse tendance à penser que les étudiants de l’université = toi, et ta façon de voir les choses. Alors deuxième mauvaise nouvelle, je t’informe qu’il y a pas mal d’étudiants de l’université qui ne pensent pas comme toi. Beaucoup apprécient les articles de Sparse. Et, cerise sur le gâteau, devine quoi ? Il y a même des gens du personnel de la fac qui nous aiment bien. Voilà, ça fait beaucoup de choses d’un seul coup, tu viens de découvrir que le monde autour de toi dans ta fac n’était pas tout à fait comme tu l’entendais. Ça va, sinon ?

 

« Nous avons un certain standing »

Hola hola… je suis obligé de revenir à nouveau là dessus. Quand tu parles de standing, tu veux dire ça ? ou ça ?

 

« Et belles insultes pour les personnels, déviants sexuels caféinomanes et fainéants de surcroit »

Peut-être la meilleure punchline de ton exposé, cher internaute ! Je te propose d’ouvrir un dictionnaire, un Petit Larousse fera l’affaire, et de lire la définition de ce qu’on appelle L’HUMOUR. Tiens allez, juste pour le plaisir de te faire mentir, je te donne des liens vers certains articles de Sparse parlant encore des gens qui peuplent l’université : Cinéma d’animation ; Nuits des chercheurs.

 

« En fait, soit vos lecteurs sont des moutons, soit c’est vous qui les prenez vraiment pour des cons »

Ni l’un ni l’autre. C’est quand même pas très sympatoche de laisser à penser que les lecteurs de Sparse pourraient être des moutons. Ils vont être archi vénères en lisant ça.

 

« Salutations »

J’ai jamais trop adhéré à cette façon mi-comique mi-ridicule de saluer son interlocuteur après un flot d’insultes. Ça me rappelle les plus belles heures de mon CM2. Autant être franco du début à la fin. Paradoxe, maladresse ? Instabilité émotionnelle ? Je penche sur la question.

 


Mes réponses aux différents commentaires qui ont suivi :

« Rien que l’orthographe et la syntaxe laisse imaginer la qualité de l’article en lui même »

Salut Bernard Pivot, ta remarque aurait pu être prise très au sérieux si tu avais su accorder correctement le verbe « laisser » dans ta phrase. Tiens, pour t’exercer.

 

« On ne pense pas non plus que l’université (et non la fac) se résume à un endroit cool as hell où boire des cafés en matant de l’étudiant(e) »

Si tu lis bien l’article et la phrase utilisée, tu remarqueras la présence de deux éléments de langage qui mettent en doute ton argumentation : « pour faire simple » et « accessoirement ». Accessoirement (adverbe) : de manière accessoire, secondaire, facultative. Au final, je suis désolé de t’indiquer que oui, l’université est accessoirement un endroit où tu peux boire des cafés avec plein d’étudiants/étudiantes autour de toi. Et que non, nous n’avons pas résumé l’université à cela comme tu l’annonces. Avec du recul, peut-être aurait-on dû ajouter une grosse pancarte virtuelle vers ce passage du texte pour signifier qu’il y avait une tentative de boutade, quelque chose du genre : ATTENTION, C’EST UNE VANNE.

 

« On n’est pas assez hype pour comprendre »

Hype n’est pas forcément l’adjectif qui convient. Je constate en revanche de grosses lacunes dans la catégorie « second degré ». C’est triste. Pour notre part, on ne va pas chier une pendule lorsqu’on nous traite de branleurs hype ou de « torchon ». On trouve ça plutôt fun, même si ce n’est pas tout à fait exact. Mais du coup, pointer avec sarcasme le déroulement des élections à l’université c’est être hype ? Ok, alors.

 

« Oui, Radio Campus c’est chiant comme la mort »
« Radio Campus c’est chiant, sauf le Microscope et la blouse hein! »

Dans un premier temps, je ne suis pas certain d’avoir compris ce que viennent faire Radio Campus et l’atheneum dans ce débat. Mais après tout, allons-y, on n’est plus à un détail près. Alors, Radio Campus c’est naze sauf l’émission le Microscope et la blouse ? Là, on atteindrait presque le génie. T’as des potes qui font le Microscope et la blouse, du coup faudrait pas les froisser en mettant tout le monde dans le même panier ? Et sinon, toutes les émissions animées par les étudiants sont chiantes comme la mort ? Ils seront ravis d’apprendre ça, ces étudiants que tu sembles défendre corps et âmes.

 

« Et non si les étudiants ne viennent pas à l’athé ce n’est pas parce qu’ils sont stupides, mais parce que la programmation est snob et sans intérêts »

Confusion (nom, féminin) : Méprise, fait de confondre des choses, des personnes. Là encore, j’ai du louper un wagon. Qui a dit que les étudiants n’allaient pas à l’atheneum parce qu’ils étaient stupides (ou paresseux) ? Mon article sur les élections à l’université de Bourgogne faisait référence à cela ? Non. J’ai comme l’impression que tu mélanges un peu tout, cher internaute. Quant à la qualité de la programmation de l’atheneum, libre à toi de ne pas l’apprécier. Mais sur ce coup-là, on peut rien faire pour toi, on ne fait qu’un magazine en ligne. Enfin, un boui-boui.

 

Thierry Relent

Crédit photo : licence CC flickr fredpanassac