Déjà 30 balais pour le Festival Art Danse, la manifestation entièrement consacrée au 6ème art en BFC. Chaque hiver, des spectacles réalisés par des artistes internationaux reconnus ou de petites compagnies disséminées aux quatre coins de la Bourgogne. Autant te dire que ça pèse. Que tu sois féru de danse ou que t’y piges que dalle, la programmation a de quoi te satisfaire. On t’en dit plus sur l’édition 2018.

Margo Meyer, lors du spectacle « Parcours chorégraphique » de Maxence Rey.

Depuis sa création par Art Danse en 1988, le Centre de Développement Chorégraphique National qui forme, aux côtés des Centres Chorégraphiques Nationaux et du Centre National de la Danse, un bon maillage niveau création contemporaine dans nos régions, « le Festival » nous a déjà régalé de près de 400 spectacles qui célèbrent la diversité des genres, des formes, des corps et mise sur l’accessibilité. Pas besoin d’avoir fait BAC+5 critique danse contemporaine pour venir voir un spectacle.

Cette année, on retrouve comme à chaque fois un beau mélange entre chorégraphes made in BFC, nationaux et internationaux. Top départ du Festival les 11 et 12 janvier derniers à l’Opéra de Dijon avec la présentation de Kreatur, l’oeuvre cauchemardesque de Sasha Waltz dont on vous avait déjà parlé ici. Côté BFC, on peut noter la présence de la compagnie bisontine de Nathalie Pernette, chorégraphe et danseuse née au Creusot. Des grandes salles renommées aux représentations dans la rue, Pernette est partout, casse les codes, mélange les genres. Et chanceux comme on est, elle vient ici présenter Sous la peau, sa création dédiée à l’exploration de l’épiderme. Grrr.. Sensuel.

Laurent Philippe, lors du spectacle « Toyi toyi » d’Hamid Ben Mahi.

Héla Fattoumi et Eric Lamoureux, les têtes pensantes de Viadanse viendront montrer qu’il n’y a pas que les Eurocks qui pèsent sur le Territoire au lion. Viadanse, c’est le Centre de Chorégraphie  National de BFC à Belfort dont le projet est de créer un réseau dynamique de création entre BFC, Grand Est, Suisse et Europe, pour soutenir la création et la diffusion contemporaine autant que la rendre accessible au plus grand nombre. Là ils viennent avec Swing Museum, une sorte de voyage imaginaire accessible au jeune public. Si tu t’étais déjà demandé ce que ça faisait de se retrouver enfermé dans un musée la nuit et commencer à délirer en voyant les sculptures et autres œuvres s’animer, on te conseille d’aller voir ça.

Pierre Planchenault, lors du spectacle « Toyi toyi » d’Hamid Ben Mahi.

Si t’es axé Démons de Minuit ou Partenaire Particulier, Les Rois de la Piste de Thomas Lebrun du Centre Chorégraphique National de Tours aura de quoi te plaire puisque le chorégraphe a mixé des chorégraphies endiablées sur des tubes des années 80. Le festoche est en partenariat avec l’Opéra de Dijon, le Théâtre Mansart, l’Atheneum, le Cèdre à Chenôve, la Scène nationale de Mâcon, le Théâtre Dijon Bourgogne, le Théâtre de Beaune… Autant te dire que tu pourras toujours trouver un spectacle près de chez toi. Si c’est pas le cas, le Festival te paye même le luxe de t’emmener en bus pour certaines représentations.

Pour checker le programme complet, les lieux, les horaires, clique-ici. Note également que Sparse te fera gagner des places pour l’évènement.

Il fait bon danser sous le sunlight de BFC.

 

  • Nathalie Eyraud.

Photo de Une : Jérôme Vila, lors du spectacle Bienheureux sont ceux qui rêvent debout sans marcher sur leurs vies de Boris Gibé & Florent Hamon.