Les Red Devils dijonnais traversent le désert à la recherche d’un oasis de points, comme ce bon François Bayrou après une élection présidentielle.

Comme dirait mon papi, le DFCO est en train de « tondre la banquise » en ce moment, les gars semblent perdus sur la pelouse. Dijon est sans doute l’équipe la moins respectée du championnat, c’est « la tchoin » de la Ligue 1 Conforama. Strasbourg t’en colle 3 à l’extérieur, Angers t’en met 3 dans la valise à domicile, Nîmes t’en glisse 4 à l’extérieur. Tu as les fesses rouges tous les week-ends avec Dijon. Gaston-Gérard qui était une forteresse imprenable l’année passée, c’est devenu un « open bar ».

Où est la révolte des joueurs, est ce qu’il se satisfont d’un vieux nul choppé à Monaco où à Toulouse, des équipes qu’ils auraient dû dégommer ? Et, au DFCO, quand tu perds des points dans la course au maintien, c’est toujours contre des concurrents directs. Les meilleurs joueurs au DFCO cette saison, c’est les Lingons Boys, en tribune… (d’ailleurs j’en profite pour te glisser qu’il y a une belle soirée de soutien aux Lingons le 11 janvier aux Tanneries, on en reparlera.)

On a quelques petits trucs « maison » pour que le DFCO sauve sa life. À Sparse, on a pas de pétrole ou d’uranium, mais du Chablis et des idées. Pour commencer l’intervention chirurgicale sur le patient dijonnais, on propose :

         – Le bistouri « mercato hivernal ». On accueille, en grandes pompes, le réfugié portugais Rolando. Un gars un peu besogneux bal au pied, mais une grande tige qui peut te sauver un match sur un tacle. Un gars qui a fait une finale d’Europa League quand même !

         – Dans le cœur du jeu, on va chercher le nouveau Sergio Busquets dans les divisions d’honneur. Attention, pépite ! Joyau estampillé « Football Manager », Olivier Delcourt décide, en janvier, de débaucher gratos Josue Kossingou de l’Athletic Club de Bobigny. Un DFCO puissance « 80zetrei ».

         – Au rayon vicelard, il y a la tactique à la Nanard Tapie. On organise des collations pour les adversaires avant leur entrée sur la pelouse avec la petite recette du jus d’orange « frelaté ». Une bonne chiasse, très efficace.

         – Le DFCO pourrait aussi débarquer ce bon Dall’Oglio et poser sur le banc un immense technicien, un descendant direct de Marcelo Lippi : Tony « Le Gitan », monsieur je sors le canon « scié » à Nancy devant la boite le carré d’As. Même pas besoin d’épeler son blaze. La légende Vairelles jouerait en 4-4-2 « fermé », clin d’oeil à ses 4 mois de zonzon. L’homme providentiel avait fait plonger, en son temps, le club de Gueugnon. Une vraie bonne idée.

         – Enfin, dernière proposition, s’offrir les services de Yannick Noah comme préparateur mental ou ambianceur de vestiaire, le gars adore le Reggae et la ganja. Peut-être que se taper un bang dans une bouteille de lait Lactel pourrait détendre l’atmosphère au sein du club.

        – Pour finir, le maintien passera par des joueurs en mission commando, comme des soldats au Zaïre, jouer le doigt sur la « crosse » jusqu’à la dernière journée. Un état d’esprit les mecs !!!

On veut voir des clébards sur la pelouse ! Mettez-vous « chiffon » les mecs, tous les week-ends ! Sauf pour toi Yoann, on te laisse sous « perfalgan » au CHU du Bocage. On te prendra un abonnement Canal pour que tu puisses voir tes petits potos le dimanche soir.

  • Julian-Pietro Giorgeri