Planqué entre Beaune et Dijon, Nuits-Saint-Georges est loué par les amateur de vins voire de fromages (cf. la fête du fromage annulée cette année à cause de la maudite Covid), mais rarement pour de la musique. Eh bien, sachez que cela pourrait vite changer grâce au festival Volcan de Nuits.

Si le nom de ce festival vous dit quelque chose, c’est normal car nous vous en avions parlé dans ces même colonnes l’année dernière. Si vous avez la flemme de cliquer (ce que je respecte tout à fait), on pourrait résumer le festival à une oasis de chill posée dans un jardin entouré par les grappes des meilleurs vins de Bourgogne ; vous y ajoutez des groupes indé de qualité ainsi que de la nourriture et des boissons divines, et vous aurez la formule gagnante du jeune festival.

Au programme, pour cette troisième édition, on ne change pas une équipe qui gagne, mais on l’étoffe un peu et on muscle son jeu, en proposant une programmation pointue répartie sur 3 jours, les 10, 11 et 12 septembre. Avec en ouverture, l’artiste virtuose Chassol, accompagné du dessinateur Fred Bernard pour un dialogue dessiné et musical tout cela entouré de 35 dessins inédits de Basquiat : oui je sais ça défonce ! Les dates du 11 et 12 ne sont pas en reste non plus avec des artistes de qualité dont Camel Power Club, qui viendra nous faire danser avec un son électro pop qui pourrait nous rappeler les heures les plus chillwave de Washed Out, ou encore Lucien & The Kimono Orchestra, un rêve nippon emprunt de Keith Jarrett, et signé sur la prestigieuse écurie Cracki Record. Ce sera aussi l’occasion de voir la crème de la crème des artistes locaux comme Gabriel Afathi, en formule piano voix ou encore DJ Old Skool Diary, ancien Dj dijonnais résident de feu l’Anfer, et proche du milieu techno de Detroit de la grande époque.

Pour finir de vous convaincre, on précise que toutes les mesures sanitaires ont été prises en compte pour faire des mawashi gueri à la COVID et qu’il est nécessaire de supporter ces organisateurs courageux, même si vous le savez déjà cela va sans dire. Bref, aucune raison de ne pas descendre sur la côte ce week-end.

  • Franck Le Tank / Photo : Sarah Yarmond