On commence en douceur cette année 2022, en se remémorant, avec nostalgie les jeux olympiques d’hiver de 92 à Albertville. Le groupe qui nous intéresse aujourd’hui emprunte le même nom (avec tout de même une variation orthographique) avec la ville de Savoie qui accueillait ces, désormais, vieux jeux d’hiver.

Alberville c’est une formation mi-Dijonnaise, mi-Chalonnaise, qui fait une pop tantôt en français, tantôt en anglais. Un truc ambivalent et soigné qui lorgne tout de même sacrément vers la musique électronique et expérimentale. C’est doux comme un vin chaud au restaurant d’altitude grâce à la voix d’Anaïs, mais attention à la neige qui dort et aux bosses façon Edgar Grospiron avec les claviers modulaires et les machines imprévisibles dirigés par Simon et Guillaume. L’équipe avait sorti un EP sous l’anorak en 2020, puis plus rien. C’est France 3 qui nous donne aujourd’hui l’occasion de les réécouter voire même de les redécouvrir.

Enregistrés récemment dans l’émission #Studio3, les athlètes d’Alberville nous livrent des nouvelles compositions qui serpentent secs façon grand G. A la mi-temps des chansons ils nous parlent bien évidemment de leur amour pour les tenues de ski fluo des années 90.

Entre influences pop foutraque à la Blonde Redhead et autre boss de fin de niveau de l’électro du genre Apparat, on aperçoit le dessein d’Alberville : Vous apporter des sensations fortes tout en livrant un live sincère et subtile sans jamais déchausser.

Du nouveau arrive bientôt pour Alberville avec un clip et une tournée « montagnarde » courant février. En attendant, si tu veux écouter leur disque en entier (et tu as bien raison), c’est par là :

https://alberville.bandcamp.com/album/if-you-overtake-me-dont-make-sound