Souffle c’est quoi ? Un festival qui s’intéresse à la musique contemporaine, répétitive et minimaliste. Une semaine d’événements collaboratifs entre Why Note, La Vapeur et l’Opera de Dijon. Allez viens, on t’emmène au vent en te présentant ce nouveau festival expé.
On avait laissé l’association Why Note avec des concepts hyper cools comme le festival Jump, qui faisait rencontrer la musique contemporaine et le sport, ou encore Sonic Bloom l’éclosion des musiques expés dans les jardins partagés. Manque de pot, le COVID nous a privé de toutes ces beaux événements. Il était donc temps de revenir, avec un souffle nouveau pour proposer un nouveau rendez-vous à la hauteur des deux autres cités précédemment. C’est le cas avec Souffle qui fait la part belle à la collaboration entre les structures et qui présente un large champs des possibles en guise de terrain de jeu. Pour sa première édition, le festival fait honneur aux musiques expérimentales, répétitives et minimalistes en les déplaçant dans toute la ville. Petite présentation succincte de ce qui vous attend du 5 au 11 juin.
Moondog, ouvrira la voie le dimanche 5 juin. Ce sera dans un parc, celui du boulevard Clémenceau. Pas étonnant pour un artiste qui a longtemps joué dans les rues de New York et que l’on a surnommé « le Viking de la 6ème avenue ». Un artiste fascinant que je vous invite à découvrir. À noter que l’on retrouvera également une autre oeuvre de Moondog, joué par le conservatoire de Dijon, du côté de l’église Notre-Dame.
Philip Glass, autre artiste majeur des musiques appelés répétitives, sera également mis à l’honneur pendant le Souffle via l’oeuvre Les Enfants Terribles, clin d’oeil appuyé à Jean Cocteau que l’artiste adore. Ici, Katia et Marielle Labèque propose une transcription à deux pianos, en quinconce, avec l’aide à l’écriture de Bryce Dessner, plus connu par les fans de pop, puisque guitariste du groupe The National. Un concert exceptionnel, le jeudi 9 juin, à l’Auditorium.
Souffle met aussi en avant des artistes issus des musiques actuelles, faisant ainsi le lien entre musique répétitives et boucles électroniques avec un format une fois de plus originale : une soirée électro sur le plateau de l’audito de 22h à 4h du mat’ avec Brodinski, Elise Massoni et Marc Mélia. Une façon de finir cette semaine d’expérience musicale de la plus belle des façons.
https://whynote.com/souffle-biennale-1/
Texte : Frank Le Tank // Visuel : Hugo Capron