Ils nous avaient fait sensation avec leur premier single Too Far Gone, ils viennent enfoncer le clou avec l’EP The Venus Ballroom et prouver à la BFC que Dead Chic, ça pèse à mort. La recette du succès ? Oui pas de problème : un mélange de soul avec un rock bien heavy. Bien sûr c’est pas si simple que ça, tu peux rajouter à cette recette, des musiciens super talentueux venant de groupes qui ont tourné à gogo (Hey Moonshaker, Catfish, Bigger…).
Bien sûr quand on écoute Dead Chic, on pense directement à la filiation avec Tom Waits, les B.O de Morricone tout en ajoutant un truc un peu plus contemporain, appuyé par des guitares tantôt fuzz et abrasives tantôt aériennes et réverbérées. Mention spéciale aussi pour le Farfisa bien foufou sur The Belly of the Jungle. Un disque enregistré dans des conditions du live qui montre bien la palette sonique du groupe.
On vous conseille bien évidemment d’aller checker ça en concert car depuis leurs débuts Dead Chic met un point d’honneur à magnifier leurs performances sur scène. En attestait déjà un premier EP enregistré en live au Bastion, à la création du groupe. Ils joueront à La Rodia le 22 avril et à La Poudrière le 23. Une bonne façon de se mettre l’eau à la bouche avant les festivals d’été.
Texte : FLT // Photo : Mathilde Dupanloup