Le Festival Transdanses ? C’est un bête de festival artistique, c’est à côté de chez toi vu que c’est organisé à l’Espace des arts de Chalon. Et en plus il dure une semaine entière, du 17 au 25 novembre. Viens te faire transcender et découvrir l’art du spectacle comme tu l’as jamais vu auparavant, et perdre la notion de réalité !
Transdanses c’est là pour t’en mettre plein les yeux une semaine entière, et y’en a pour tous les goûts : du cirque, de la danse, de la réalité virtuelle, des spectacles chorégraphiques, en troupe ou en duo et bien d’autres choses. C’est cool, c’est atypique, et ça te fait découvrir notre époque de la manière dont tu l’as jamais vu alors tu ne dois absolument pas manquer ça. En particulier le spectacle No reality now, qui joue vendredi et samedi.
No Reality Now, c’est vivre l’expérience du mélange intriguant et unique du spectacle réel couplé à la réalité virtuelle. Donc c’est regarder de la danse en plateau, avec une paire de lunettes de réalité virtuelle que tu actives quand tu le décides. D’après les propos Charles Ayats, l’un des deux concepteur du spectacle avec Vincent Dupont : « à travers ces lunettes, nous observons le même espace, depuis la même perspective, mais de façon imagée. Les corps des danseurs sont identiques à ceux sur scènes, mais sous formes d’avatars. Évidemment, bien des surprises arrivent durant le spectacle. » C’est littéralement comme vivre un film irl, avec des effets spéciaux qu’on voit directement de ses propres yeux, en direct, c’est un truc de dingue.
Le festival Transdances : la vie, les différentes réalités qui nous entourent, la technologie et son impact, le corps comme outil pour faire passer un message (à défaut d’envoyer des SMS), et pleins d’autres choses qui vont te surprendre. Et qui poussent les limites de l’invisible, des notions de spatio-temporalité qui régissent notre monde pour aller toujours plus loin dans l’imagination et la sensibilité. Des prestations qui restent en tête, touchantes, sensibles et esthétiques.
No Reality Now et Age of Content , qui joue le même soir, ce sont deux œuvres relativement atypiques qui explorent toutes deux à leur manière le rapport entre la réalité et le virtuel. Mais qui questionnent aussi l’époque dans laquelle on vit, et la manière de l’appréhender. Venir les voir c’est se reconnecter à son humanité,avec toutes nos émotions de bases, de la joie à la frayeur, en passant par tout le panel de nuances entre. Deux représentations qui relèvent plus de l’expérience de vie tellement tes sens seront en ébullition, c’est venir vivre l’art du spectacle et non le regarder.
Si tu préfères rester devant la TV ou scroller Tiktok sur ton téléphone en attendant qu’on t’invite à sortir c’est dommage pour toi, parce que c’est pas « juste » un festival. Tu vas te retrouver dedans, te sentir concerner, et oui c’est engagé et ça dénonce des trucs, que t’utilises tous les jours, oui comme l’appareil avec lequel tu lis ça actuellement.
Transdanses ça va littéralement te transcender parce que c’est une déconstruction totale de tout ce qu’on pense connaître et savoir, et une redécouverte de notre époque moderne, de l’espace-temps qui t’entoures à travers d’autres prismes inexplorés auparavant.
Et avec pas mal de bonus à côté des séances de représentation, et ouais en plus du festival t’as aussi
- du cinéma avec le film “Dancing Pina” de Florian Heinzen-Ziob.
- Une exposition et la projection d’un documentaire, Huella. Les deux t’envoient au cœur de l’amazonie vivre l’incroyable aventure de Justine Berthillot et de Mosi Espinoza à travers leur film documentaire et des photos tropicales. Cette expo c’est un bonus au spectacle On ne fait pas de pacte avec les bêtes, qui nous plonge au cœur de la plus grande forêt du monde.
- Des afters electro certains soirs pour clôturer en beauté et sur de bon beats tout ça.
Hop on te pose là la liste des artistes, venus d’un peu partout, et que tu peux retrouver en BFC pendant toute la semaine du festival : (LA)HORDE // Vincent Dupont | Charles Ayats // Justine Berthillot | Mosi Espinoza // François Chaignaud | Aymeric Hainaux // Leïla Ka
Texte: Lieutenant Dan // Photos : DR