On a décidé d’innover du côté de la Rodia de Besançon, ce vendredi 16 mars avec la soirée Disko. Un gros spectacle partagé en 2 rounds avec de la musique live puis de la boxe. Ce mélange des genres inhabituel constitue une première en France. Pas vraiment une soirée hommage Edith Piaf-Marcel Cerdan, c’est pour France 2 ce genre de conneries.
La Rodia va transpirer pour sa soirée Disko qui met à l’affiche musique et boxe, deux disciplines bien plus liées que ce que l’on croit. Pour l’occasion, un ring sera carrément installer en plein centre de la salle de concert, le public placé aux 4 coins. L’artiste Corine, capillairement plus Valderama que Mayweather, viendra mettre le public en trans avec ces sons discos 80’s, sur ce même ring improvisé. Elle, qui a pour habitude d’entrer sur scène en peignoir, coupant par le public, un peu façon Rocky. Pour Simon Nicolas, de la Rodia, « Corine est complètement dans la veine de cette soirée et dans le folklore de la boxe, elle va bien chauffer le public avec son côté décalé ».
Ce sera juste avant les pains dans la gueule. 5 combats de boxe auront lieu, dont 4 amateurs avec des boxeurs du Local Boxe Club de Besançon : Féhiçal Radouane, Khobaib Aarras, Adel Aber et Pierre Vagnier. La soirée se terminera en point d’orgue avec un combat professionnel qui opposera le Vésulien Antoine Villedieu au Tchèque Martin Kebrehl. Après un passage accompli par la MMA, Antoine Villedieu s’est converti à la boxe anglaise, un mec qui a pensé à s’assurer en cas de gros pépin. Malin.
L’idée d’un tel évènement est venu de la Mairie de Besançon qui voulait mettre en avant la boxe et le Local Boxe Club, histoire aussi de faire sortir la boxe hors des gymnases ou des salles conventionnelles. Puis entre la musique et la cogne, la frontière n’est pas si fine et les valeurs communes. « Les boxeurs sont un peu comme des danseurs, le rapport au rythme compte aussi beaucoup dans leur discipline« . Les Bisontins qui connaissent leur histoire savent que les combats de boxe se déroulaient plutôt du côté du Kursaal avant.
La soirée débute à 20h30, entre la danse disco, les coups droits et les pintes qui font bien mal en fin de semaine, risque d’y avoir pas mal de K.O. Au fait, pour le SAMU, c’est le 15.
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- Mhedi Merini.
Photo de une : D.R.